l'éspoir vivre encore
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 °salon° père GORIOT

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MessageSujet: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:26

salut les amis

voila toute chose conserne le roman

Spoiler:
, est un écrivain français, romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste de la première moitié du XIXe siècle.
Honoré de Balzac est le fils de Bernard-François Balssa[1] et d'Anne-Charlotte Sallambier, né à Tours le 20 mai 1799 et décédé à Paris le 18 août 1850.
Il est considéré comme le plus grand écrivain français dans le domaine du roman réaliste du roman philosophique et du roman fantastique. Baudelaire le considérait comme un visionnaire.[2].
Mais il est difficile à classer dans l'une ou l'autre catégorie, son oeuvre couvrant un champ si vaste que les critiques, tant de son siècle que du siècle suivant, passeront beaucoup de temps à lui chercher une étiquette appropriée sans y parvenir[3]
Il élabora une œuvre monumentale, La Comédie humaine, cycle cohérent de plusieurs dizaines de romans dont l'ambition était de décrire de façon quasi-exhaustive la société française de son temps ou, selon la formule célèbre, de faire « concurrence à l'état-civil ». Il n'hésita pas, en pleine monarchie de Juillet, à afficher ses convictions légitimistes.
Le Père Goriot est un roman d'Honoré de Balzac, écrit en 1834, dont la publication débute dans la Revue de Paris et qui paraît en 1835 en librairie. Il fait partie de La Comédie humaine.
Les thèmes abordés par ce roman sont les suivants :
• Paris sous la Restauration
• la condition des femmes et le mariage
• le drame de la paternité
• l'ambition des jeunes loups
• le pouvoir corrupteur de l'argent.
Le Père Goriot établit les bases de ce qui deviendra un véritable édifice : La Comédie humaine, construction littéraire unique en son genre, avec des liens entre les volumes, des passerelles, des renvois.

La Comédie humaine est un cycle de romans écrits par Honoré de Balzac, contenant 88 romans et nouvelles. Les romans sont regroupés par thèmes, les personnages se retrouvent d'un roman à l'autre, mais chaque roman peut être lu séparément.
Résumé du roman (plus détaillé):
Paris, automne 1819. Dans une pension miteuse de la rue Neuve-Sainte Geneviève, la maison Vauquer (du nom de sa tenancière), se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner . Ils ont pour nom Mlle Michonneau, Victorine Taillefer, Madame Couture, Monsieur Poiret, Bianchon, Vautrin, Eugène de Rastignac et le père Goriot. Quelques personnages émergent de ce groupe de pensionnaires falots : Vautrin, mystérieux pensionnaire d'une quarantaine d'années qui se fait passer pour un ancien commerçant; Eugène de Rastignac, fils d'une famille noble et désargentée de Charente venu faire son droit à Paris.
Il y a également le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique. Il est le plus âgé de la Maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde.
Eugène de Rastignac, jeune "ambitieux", rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Grâce à la recommandation de sa tante, il est invité à l'un des bals que donne Mme de Beauséant, l'une des femmes influentes de Paris. Il est ébloui par cette soirée et s'éprend de la Comtesse Anastasie de Restaud.
Il lui rend visite le lendemain, mais sa maladresse lui vaut d'être brutalement congédié par M. et Mme de Restaud. Rastignac se rend alors chez Mme de Beauséant où se trouve également la duchesse de langeais. Sa gaucherie prête encore à sourire, mais cette visite lui permet de résoudre l'énigme du Père Goriot. Les deux aristocrates se proposent de lui relater le drame du vieil homme : cet ancien négociant a fait fortune pendant la révolution. Il a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen.
Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant qu'il a des difficultés financières, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris. Ils n'hésitent pas à l'évincer, ce qui désespère le pauvre homme qui a voué toute sa vie à ses deux filles. Rastignac est ému jusqu'aux larmes par ce récit. Mme de Beauséant prend prétexte de cette histoire pour donner à Rastignac ce conseil : arriver par les femmes. Elle lui suggère de tenter sa chance auprès de Delphine de Nucingen, la seconde fille du Père Goriot.
De retour à la Pension Vauquer, Eugène décide d'apporter son soutien au Père Goriot. Ayant besoin d'argent pour faire son entrée dans le Monde, il écrit également à sa mère et à ses sœurs pour leur demander de lui adresser leurs dernières économies.
Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique : séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine et sa dot d'un million, sans oublier d'offrir à Vautrin une commission de deux cent mille francs. Fasciné, puis indigné par ce marché scandaleux, Rastignac refuse ce pacte diabolique. Vautrin lui laisse quinze jours pour réfléchir.
Le jeune étudiant préfère suivre les conseils de la Vicomtesse de Beauséant . II l'accompagne au Théâtre-Italien, où il se fait présenter Delphine de Nucingen . Il fait une cour assidue à la jeune femme.
De retour à la Pension, Rastignac rend visite au Père Goriot et lui raconte par le menu sa rencontre avec Delphine. Emu, le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant.
Eugène de Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen et ne tarde pas à découvrir ses difficultés financières. Elle lui confie que son mari s'est accaparé de sa fortune et qu'elle ne dispose plus d'aucune ressource personnelle. Elle lui demande également de jouer pour elle à la roulette . Avec les cent francs qu'elle lui remet, Rastignac parvient à gagner, pour elle, sept mille francs . " Vous m'avez sauvée" lui confie-t-elle, lui avouant en même temps l'échec de son mariage avec le baron et les sacrifices qu'elle et sa sœur ont imposés à leur père.
De retour chez Madame Vauquer, Eugène de Rastignac apprend la nouvelle au Père Goriot. Le vieil homme est désespéré d'apprendre les soucis financiers de sa fille. Il souhaite saisir la justice pour lui permettre de retrouver sa fortune.
Rastignac prend goût aux soirées parisiennes, mais il dépense beaucoup d'argent et se montre beaucoup moins chanceux au jeu. Il mesure combien l'argent est essentiel pour s'imposer dans la haute société parisienne, ce que Vautrin ne manque pas de lui rappeler avec beaucoup de cynisme.
Au jardin des plantes, M. Poirer et Mlle Michonneau rencontrent un responsable de la police, Gondureau, qui leur indique la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Gondureau demande à Mlle Michonneau de lui administrer un somnifère et de vérifier qu'il a bien un tatouage à l'épaule.
A la pension Vauquer, Victorine laisse entrevoir à Eugène les sentiments qu'elle éprouve pour lui tandis que Vautrin poursuit secrètement la préparation du meurtre de son frère. Mlle Michonneau acquiert la certitude que Vautrin est le forçat qui s'est évadé du bagne et le fait arrêter. Le même jour un complice de Vautrin tue le frère de Victorine.
Tandis que les pensionnaires de la Maison Vauquer tardent, suite à ces événements, à retrouver leurs esprits, le père Goriot arrive tout souriant en fiacre. Il vient chercher Rastignac et l'invite à dîner avec Delphine, dans l'appartement qu'il vient de lui louer, avec ses dernières économies, rue d'Artois. Le vieil homme logera quant à lui dans une chambre de bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.
A La Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires partent les uns après les autres.
Les déboires financiers des deux filles du Père Goriot resurgissent avec plus d'acuité. Le baron de Nucingen indique à sa femme qu'il lui est impossible de lui rendre sa fortune sans que leur couple ne soit ruiné. Quant à Anastasie, elle ne parvient plus à rembourser les dettes causées par son amant, Maxime de Trailles et se voit dans l'obligation de mettre en vente les diamants de la famille. A l'annonce de cette double déroute financière, le père Goriot est victime d'un grave malaise. Bianchon, l'étudiant en médecine, ami de Rastignac, venu en renfort analyse les symptômes qui frappent le vieil homme et diagnostique une grave crise d'apoplexie.
Eugène passe la soirée aux Italiens avec Delphine . Le lendemain, il retourne à la pension Vauquer. Le Père Goriot est très affaibli. Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort.
A la pension, le père Goriot se meurt. Il souhaite une dernière fois voir ses deux filles, mais celles-ci demeurent tristement absentes. Seuls Rastignac et son ami Bianchon sont là pour accompagner les derniers moments du vieil homme. Eugène règle les derniers soins et l'enterrement du père Goriot; puis, accompagné du seul Bianchon, il assiste à la cérémonie religieuse. Le convoi funéraire se rend alors au Père Lachaise. "A six heures, le corps du père Goriot fut descendu dans sa fosse, autour de laquelle étaient les gens de ses filles, qui disparurent avec le clergé aussitôt que fut dite la courte prière due au bonhomme pour l'argent de l'étudiant. Quand les deux fossoyeurs eurent jeté quelques pelletées de terre sur la bière pour la cacher, ils se relevèrent et l'un d'eux, s'adressant à Rastignac, lui demanda leur pourboire. Eugène fouilla dans sa poche et n'y trouva rien ; il fut forcé d'emprunter vingt sous à Christophe. Ce fait, si léger en lui-même, détermina chez Rastignac un accès d'horrible tristesse. Le jour tombait, un humide crépuscule agaçait les nerfs, il regarda la tombe et y ensevelit sa dernière larme de jeune homme, cette larme arrachée par les saintes émotions d'un cœur pur, une de ces larmes qui, de la terre où elles tombent, rejaillissent jusque dans les cieux. Il se croisa les bras, contempla les nuages, et le voyant ainsi, Christophe le quitta.
Rastignac, resté seul, fit quelques pas vers le haut du cimetière et vit Paris tortueusement couché le long des deux rives de la Seine, où commençaient à briller les lumières. Ses yeux s'attachèrent presque avidement entre la colonne de la place Vendôme et le dôme des Invalides, là où vivait ce beau monde dans lequel il avait voulu pénétrer. Il lança sur cette ruche bourdonnant un regard qui semblait par avance en pomper le miel, et dit ces mots grandioses :
- A nous deux maintenant !
Et pour premier acte du défi qu'il portait à la Société, Rastignac alla dîner chez Mme de Nucingen."
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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:31

les personnages principaux



  • Vautrin,
    ancien forçat très épris de revanche sociale. Il a l'art du transformisme et
    sait plier les faibles à sa volonté

  • Le père Goriot. Jean-Joachim Goriot,
    ancien négociant, ouvrier vermicellier, a fait fortune sous la
    Révolution.
    Profitant de la disette qui sévissait pendant cette période, il a pu vendre ses
    farines en décuplant leur prix. Resté veuf avec deux filles qu'il idolâtre, il
    dote chacune d'elles de la moitié de sa fortune. L'une deviendra comtesse de
    Restaud et l'autre baronne de Nucingen, mais comme aucun de ses nobles gendres
    n'accepte de l'accueillir, il se retire à la pension Vauquer

  • Victorine Taillefer, une fille que son
    père a déshéritée après la mort de sa mère, au profit de son frère. Elle vit
    pauvrement avec une parente, Mme Couture, mais elle récupérera son héritage
    après la mort du frère

  • Mlle Michonneau, femme avide et peu
    morale

  • Poiret, un homme qui contribue à une
    conversation en répétant toujours ce qu
    e les autres viennent de
    dire.
  • Eugène de Rastignac, fils du baron de Rastignac, venu
    de Charente pour étudier le droit à Paris. À la maison Vauquer, il rencontre
    Jacques Collin, alias Vautrin, qui excite ses mauvais penchants. Toutefois
    Rastignac, ambitieux mais humain, ne suit pas jusqu'au bout les conseils
    criminels de Jacques Collin. Ami d'Horace Bianchon (médecin), il aime Delphine
    de Nucingen, fille du Père Goriot, dont il sera l'amant dans Splendeurs et misères des courtisanes. Très vite il fait
    son chemin dans les plus hautes sphères sociales (La Maison
    Nucingen
    ). Il devient banquier dans Le Bal de
    Sceaux
    . Fréquentant les meilleurs salons (Le
    Cabinet des Antiques
    ), il est très recherché par la marquise de
    Listomère (Illusions perdues), par Portenduère dans Ursule
    Mirouët
    , par Raphaël de Valentin avec lequel il se lie d'amitié dans
    La
    Peau de chagrin
    . Bien placé en politique dans Une ténébreuse affaire, il épouse finalement la fille
    unique de Nucingen, Augusta (Le Député d'Arcis). On le voit encore dans Béatrix
    et La
    Cousine Bette
    . Il finira sa vie paisiblement : comte, pair de
    France
    et ministre de la Justice (La Maison du chat-qui-pelote).
  • Jean-Frédéric Taillefer, alias Wilhem, fournisseur des
    vivres sous l'Empire, puis banquier. Devenu millionnaire, il refuse de
    reconnaître sa fille, Victorine, réfugiée à la pension Vauquer (Le Père
    Goriot
    ). On le retrouve dans la scène d'orgie de La Peau de
    chagrin
    . Il est le meurtrier dans L'Auberge
    rouge
    où il sera puni de son crime. Il apparaît également dans La Maison
    Nucingen
    , Splendeurs et misères des courtisanes.
  • Horace Bianchon. Docteur en médecine, il est illustre dans
    La Comédie humaine où il soigne, entre autres, Louis
    Lambert, Lucien de Rubempré et Coralie, la maîtresse de Lucien (Illusions
    perdues
    ), Nucingen (Splendeurs et misères des courtisanes), Raphaël de
    Valentin (La Peau de chagrin), le comte Popinot (Le Cousin
    Pons
    ), Marneffe (La Cousine
    Bette
    ), Pierrette (Pierrette). Il fait partie des sages du cénacle
    composé de lettrés ou de scientifiques , tous hommes intègres qui se désolent de
    voir Lucien de Rubempré abandonner son travail d'écrivain pour se lancer dans la
    vie parisienne où il se perdra.
  • Le comte de Marsay. Fils naturel de lord Dudley, dandy
    cruel et puisssant, il fait partie des treize conjurés de l'Histoire
    des Treize
    , dans Ferragus, La
    Fille aux yeux d'or
    et La
    Duchesse de Langeais
    . Il est l'amant de Delphine de Nucingen dans Le
    Père Goriot
    , et l'ennemi de Félix de Vandenesse dans Le
    Lys dans la vallée
    . Ami et complice de Maxime de Trailles dans Gobseck, il
    attise et encourage l'ambition de Rastignac dans Illusions
    perdues
    . Il meurt dans d'étranges circonstances (Une ténébreuse affaire).
  • La marquise de Rochefide. Elle choisit de changer son
    prénom d'origine en Béatrix. On la retrouve dans le roman éponyme. À la fois
    perfide et sublime, elle abandonne son mari Arthur de Rochefide pour le
    compositeur italien Gennaro Conti. C'est aussi une femme de salon des plus en
    vue dans Sarrasine, Autre étude de femme, Une fille d'Ève.



  • Anastasie de Restaud, fille aînée du père Goriot qu'elle a
    pratiquement renié, est la maîtresse de Maxime de Trailles dont elle paie les
    dettes Gobseck. Rastignac jette son dévolu sur elle avant de
    devenir l'amant de sa sœur Delphine. Elle est proche de la comtesse Foedora dans
    La
    Peau de chagrin
    . C'est une figure importante des salon parisiens où elle
    soigne ses apparitions (Le Député d'Arcis, Béatrix,
    La
    Maison Nucingen
    , Le Bal de
    Sceaux
    ).


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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:32

et voila Autres personnages composant les bases de la fresque de la Comédie
humaine, et qui animent la haute société dans le roman le Père
Goriot


  • La Comtesse de Sérisy
  • Le marquis de Ronquerolles
  • La marquise de Listomère
  • Diane de Maufrigneuse,personnage particulièrement intéressant pour ses
    fastes et ses fantaisies , qui s'éprendra du sage d'Arthez, ami de Lucien de
    Rubempré et sage du cénacle dans Les Secrets de la princesse de Cadignan. Elle finira sa vie
    dans la solitude ( Une Ténébreuse affaire)



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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:39

et voila mes amis
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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:39

LE PERE GORIOT


I.
L'HISTOIRE




Eugène de Rastignac, issu d'une famille de
petite noblesse provinciale, venu étudier le droit à Paris depuis les environs
d'Angoulême (comme le Lucien de Rubempré d'Illusions per­dues), habite
une modeste chambre dans la pension de madame Vauquer, rue
Neuve-Sainte-Geneviève. Il y fait la connaissance de Goriot, un bourgeois retiré
des affaires, un marchand de vermicelle enrichi sous la Révolution par des
spéculations, et celle de Vautrin, un forçat évadé en lutte, silencieuse mais
implacable, contre l'ordre social. Il y croise en outre Victorine Taillefer, une
jeune fille abandonnée par son père, et se lie d'amitié avec Horace Bianchon,
futur médecin. Par sa cousine, la vicomtesse de Beauséant, il s'introduit dans
la haute société du faubourg Saint-Germain, y commet ses premiers faux pas en y
gagnant son expérience, rencontre les filles de Goriot qui ont fait d'excellents
mariages : la comtesse Restaud et la baronne de Nucingen, dont il devient
l'amant.

Locataire de Mme Vauquer, protecteur de Goriot, protégé de
Vautrin, ami de Bianchon, confident de Mme de Beauséant, soupirant d'Anastasie
de Restaud, prétendant de Victorine Taillefer, amant de Delphine de Nucingen,
Rastignac établit le contact entre les personnages et leurs intrigues, entre les
lieux et les scènes multiples du roman dont l'histoire se fragmente en un drame
à plusieurs destinées qui se croisent et se rejoignent sans s'opposer. Roman de
formation ou histoire de l'ascension sociale d'un jeune homme (Rastignac),
histoire de la déchéance d'un père trop aimant (Goriot), de la chute d'une
grande dame (vicomtesse de Beauséant), de l'arrestation d'un révolté (Vautrin),
histoire d'une pension bourgeoise (celle de madame Vauquer) qui se vide d'un
coup de tous ses locataires – selon le point de vue – , le roman entretisse
étroitement toutes ces dimensions.
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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:40

II. HISTOIRE(S) DU TEXTE



Le fonds Lovenjoul
conserve le manuscrit du roman (en fait une copie autographe, qui a servi à
l'impression) sous la cote A 183 : 176 feuillets reliés, dédiés à Mme Hanska
(c'est dans cette dédicace qu'on a découvert, sous une rature, la mention du «
jour inoubliable » où ils devinrent amants). Du brouillon ne subsiste qu'une
page de début, abandonnée (Lov. A 301 f° 220). Enfin, dans Lov. A 268, sont
réunis divers documents, sur les éditions Werdet.
Le Catalogue de 1845 fait
passer Le Père Goriot dans les Scènes de la vie privée, avant Le Colonel
Chabert, ce que confirme le Furne corrigé qui porte d'allusives corrections en
marge.

– Revue de Paris, en quatre livraisons, les dimanches 14, 28
décembre 1834, 18 janvier et 1er février 1835. La préface, datée « Paris, mars
1835 », paraît dans la livraison du dimanche 8 mars.

– Le Père Goriot.
Histoire parisienne, Werdet et Spachmann, 2 vol. in-8 de 354 et 376 pages (B.F.
14 mars 1835). La table des ma­tières compte sept chapitres : I. « Une
pension bourgeoise »; II. « Les deux visites »; III. « L'entrée dans le monde »;
IV. « L'entrée dans le monde (suite) »; V. « Trompe-la-Mort »; VI. « Les deux
filles »; VII. « La mort du père ». Le dédoublement du chapitre intitulé «
L'entrée dans le monde » est imposé par son débordement du premier volume sur le
second. L'épigraphe apparaît sur la page de titre.

– Le Père Goriot.
Histoire parisienne, Werdet et Spachmann, 2 vol. in-8 de 384 et 396 pages (B.F.
30 mai 1835).

Le texte ne compte plus que quatre parties réaménagées :
I. « Une pension bour­geoise »; II. « L'entrée dans le monde »; III. «
Trompe-la-Mort »; IV. « La mort du père ». Il est enrichi d'une seconde préface,
datée « Meudon, 1er mai 1835 ». L'éditeur Werdet s'était réservé la possibilité
de diviser le tirage de cette édition en deux, pour moitié dans le format in-8
et moitié dans le format in-12. Ce qu'il fit (voir ci-dessous).

– Étude
philosophique. Le Père Goriot, Au bureau du Figaro, 4 vol. in-12 (non
enregistrés à la B.F.).

Les volumes in-12 fabriqués par Werdet en même
temps que les exemplaires in-8 constituant la deuxième édition en librairie, ne
furent pas mis en vente. Ils furent soldés par lui après le dépôt de son bilan
le 17 mai 1837. Ils sont offerts en prime aux lecteurs de Figaro pour le
re­nouvel­lement de l'abonnement trimestriel du 15 octobre 1837.
Le texte n'a été ni revu ni corrigé. Il est en tous points identique à celui des
volumes in-8, puisque l'un et l'autre sont simultanément issus de la même
composition typogra­phique.

– Le Père Goriot, Charpentier, 1
vol. in-18 de 390 pages (B.F. 16 mars 1839). Nouvelle édition cette fois
effectivement revue et corrigée. Suppression de préfaces et de toutes les
divisions.

– La Comédie humaine, 9e volume, tome I des Scènes de la vie
parisienne, Furne, Dubochet et Cie, Hetzel, 1 vol. in-8 (B.F. 28 septembre
1844). Nouvelle édition : ajouts de la dédicace à Geoffroy Saint-Hilaire.
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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:40

IV. LECTURES ET COMMENTAIRES



Les Lettres à
madame Hanska révèlent que Balzac a beaucoup espéré et attendu le succès du Père
Goriot. Il l'obtint, en effet, si rapidement que les éditeurs mirent en vente
une deuxième édition dix semaines après la première, rapidement épuisée en
librairie. En témoignent les nombreux comptes rendus que suscita le roman à sa
parution du Constitutionnel à La Quotidienne (légitimiste), du Le Courrier
français (libéral) au Journal des femmes.

Troisième signe de succès : le
roman fut immédiatement adapté pour la scène, simultanément, par deux théâtres
rivaux. Au théâtre du Vaudeville et au Théâtre des Variétés, la première
représentation eut lieu le 6 avril 1835.

1835 (Paris). Le Père Goriot.
Comédie en deux actes, par MM. Ancelot et Paulin. Théâtre du Vaudeville, 6 avril
1835.

1835 (Paris). Le Père Goriot. Comédie-vaudeville en trois actes,
par MM. Jaime, Théaulon et Decomberousse. Théâtre des Variétés, 6 avril 1835.


La pièce du Vaudeville sera retirée de l'affiche au bout de trois
représentations; celle des Variétés connaîtra le succès : elle sera représentée
cinquante-trois fois. L'un et l'autre fournirent aux courriéristes l'occasion de
reve­nir plus ou moins longuement sur le roman de Balzac. Leurs comptes
rendus complètent le dossier de la réception du roman à sa parution, notamment
dans le Journal de Paris, la Revue de Paris, le Journal des débats. On dénombre
aussi au totale 27 comptes rendus.

Au vingtième siècle, la critique
balzacienne a consacré la place cardinale du Père Goriot dans l'oeuvre de
Balzac. En 1940, dans un ouvrage au sous-titre significatif – Balzac
roman­cier. La formation de l'art du roman chez Balzac jusqu'à la
publication du Père Goriot –, s'in­téressant d'abord à la genèse de
l'oeuvre par et pour elle-même, Maurice Bardèche écrivait : « En 1835, Balzac
est en possession de tous ses moyens, sa formation de romancier est terminée; Le
Père Goriot est le résultat de tous ses efforts précédents et l'assise de son
oeuvre future » ; pour­suivant : « Comparé à l'oeuvre antérieure de
Balzac, Le Père Goriot est une sorte de résumé, comparé à son oeuvre future, il
est une sorte d'annonciation » ; concluant : « C'est une date capi­tale
dans l'histoire de son oeuvre ». En 1947, Bernard Guyon arrêtait son histoire de
La Pensée politique et sociale de Balzac en 1834 : « L'homme ayant atteint sa
parfaite ma­turité, dominant de haut sa pensée, en prend une conscience
claire et définitive et l'organise so­lidement en un véritable système.
[...] Ce moment privilégié, cette espèce d'“acmé” dans la car­rière
balza­cienne nous paraît se placer aux environs de 1834 ». En 1972,
l'analyse de Pierre Barbéris fera écho au jugement de Maurice Bardèche : « Ce
roman [Le Père Goriot] n'existe et ne se lit vrai­ment que par tout ce
qui constitue son avant-texte puis son après-texte » (Le Père Goriot de Balzac.
Écriture, struc­tures, signi­fications, Larousse). En 1985, à
l'occasion du cent-cinquante­naire de la publication du Père Goriot, une
quarantaine de spécialistes ont revisité cette ligne de crête de La Comédie
humaine. Leurs travaux, qui ont paru sous le titre « Des oeuvres de jeunesse au
Père Goriot », ont réaffirmé la hauteur de ce sommet dans la géographie
balzacienne (voir L'Année balzacienne de 1985 à 1987). Il serait facile de
multiplier les jalons, de prolonger par d'autres ouvrages (Olivier Bonard : La
Peinture dans la créa­tion balzacienne. Invention et vi­sions
picturales de La Maison du chat-qui-pelote au Père Goriot, Droz, 1969), et
jusqu'aux titres de thèses récentes (Chantal Massol : Le Rôle de l'énigme dans
la formation du roman bal­zacien, des Chouans au Père Goriot,
doc­torat de l'Université de Paris VIII, 1980) ce florilège, qui
installe Le Père Goriot dans son statut consacré par l'institution scolaire et
par la critique balzacienne à l'intérieur de son histoire propre, laquelle a
développé – et obéi à – un scénario de la maturation projetant la parution
successive des oeuvres dans un perfectionnement inces­sant. De
L'Héritière de Birague aux Chouans au Père Goriot, Balzac n'aurait fait
qu'améliorer ses procédés romanesques et ses stratégies d'écriture, décider de
son esthétique, déterminer ses références, établir son style, définir ses moyens
et ses fins, maîtriser son art, multiplier sa force par la mise au point du
principe du retour perpé­tuel des personnages, qui sert de fil
conducteur à l'agencement des oeuvres, à leur création, à leur conception, à
leur scénario, pour s'élancer vers les cimes du liber mundi dont il porte, en
quelque sorte depuis toujours, le plan dans sa tête.

Ainsi, Le Père
Goriot est, si l'on veut, un classique, et un « livre-signature ». Et Balzac,
considéré sous cet angle, se résume en « l'auteur du Père Goriot ». Ce roman qui
coïncide avec la première application systématique du procédé des personnages
reparaissants constitue bien en quelque sorte l'acte de naissance de La Comédie
humaine. Mais s'il fournit un repère commode, un moment privilégié dans la
carrière et dans l'aventure intellectuelle du romancier, un des plus hauts
sommets de son oeuvre, il n'en demeure pas moins un roman qui peut, et doit,
être lu pour lui-même, et pas seulement comme « drame » de la paternité.
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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:42

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MessageSujet: Re: °salon° père GORIOT   °salon° père GORIOT EmptyDim 20 Jan - 9:45

et voila mes amis toute l'étude sur ce roman
voila le site
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